Test du TAMRON SP 15-30mm F/2.8 Di VC USD

Force est de constater que Tamron est très actif ces derniers temps dans le lancement de nouvelles optiques : SP 15-30,  SP 150-600, SP 35 et SP 45 mm. Toutes partagent le sigle « SP pour Super Performance » gage de qualité et haut de gamme chez le constructeur.

Comme il faut un début à tout, j’ai commencé par tester le Tamron SP 15-30mm F/2.8 Di VC USD. Je vous propose donc de vous retranscrire mes impressions après quelques jours passés avec.

Présentation

Ce qui frappe lorsque l’on découvre « la bête » c’est son imposant gabarit, c’est sûr qu’avec 1100 g sur la balance on ne pouvait s’attendre à un pancake tout léger… Ceux qui cherchent une optique légère et discrète : Passez votre chemin ! Par contre côté finition, pas grand-chose à dire, l’optique est superbe et a belle allure montée de son pare-soleil intégré. On regrettera toutefois du fait de l’optique « incurvée » de ne pas pouvoir utiliser de filtre circulaire.

Fiche technique :

Distance focale [mm] 15-30
Ouverture maximum F/2.8
Distance minimum de l’objet [m] 0.28
Rapport de grossissement maximal 01:05
Poids [g] 1100
Groupes-Éléments 13-18
Angle de vue 110°32-71°35’
Lames de diaphragme 9
Ouverture minimum F/22
Diamètre x Longueur [mm] 98.4 x 145

 

Utilisation

La prise en main est excellente et on oublie vite le volume imposant de l’optique : près de 15 cm de long et 10 cm de diamètre. La bague de zoom est large et très confortable à utiliser, mais, la bague de mise est elle un peu trop étroite. L’ensemble est en tout cas vraiment très agréable au toucher.

Le 15-30mm est principalement dédié au paysage et au reportage, mais comme toujours en photo je vous invite à « transgresser les règles » et à l’utiliser en portrait par exemple.

La mise au point est à la fois rapide et très silencieuse, merci à la motorisation ultrasonique USD. Monté sur un capteur au format APS-C, il se transforme en 24-48mm (coefficient de conversion de 1,5x).  Couplée au stabilisateur, l’ouverture constante de 2.8 rend l’optique très lumineuse et facilite la prise de vue à main levée en cas de faible luminosité.

Voici quelques exemples de photos prises en conditions « difficiles ». Ne faites pas attention au bruit, le boitier de test Canon 1200D, n’étant pas forcément  le meilleur dans le domaine.

Le piqué est globalement très élevé et les fins détails bien restitués même si on observe un manque d’homogénéité entre le centre et les bords des images aux plus grandes ouvertures. Cet écart s’amenuise au fur et à mesure que l’on ferme le diaphragme.

Quelques regrets :

  • Pas de possibilité d’utiliser un filtre circulaire
  • Pas de mouture Pentax. D’ailleurs Tamron ne fournira plus de mouture Pentax à ses nouvelles optiques.

Conclusion

Après quelques jours passés avec le Tamron, je suis vraiment conquis. Malgré son poids, je l’ai finalement trouvé assez « légère » lors de mes sorties photo. Pour s’offrir cette optique haut de gamme, il faudra toutefois, débourser aux alentours de 1000 €. Ce qui n’est pas forcément à la portée de toutes les bourses…