Suite à mon article sur la fabrication d’un radar pédagogique à l’aide d’un Raspberry Pi, je le clôture avec son évolution : faire fonctionner sur batterie pour ne plus avoir besoin d’une alimentation extérieure (pour l’installer facilement). J’en ai profité pour faciliter le montage et tout intégré sur le même circuit électronique…
Radar pédagogique : le nouveau circuit imprimé
Pour le passage sur batterie, j’ai dû refaire un nouveau circuit. J’ai repris le circuit de base, mais j’ai retiré toute la partie alimentation ATX. L’autre changement sur cette nouvelle carte, ce sont les 3 DIP des 3 afficheurs qui sont maintenant intégrés. Sur la version précédente, j’avais acheté 3 cartes possédant simplement un TPIC6C596N et 8 résistances de 15 Ohms 1/10W. Nous n’avons plus besoin d’utiliser et de raccorder les 3 cartes.
Notre radar sera alimenté en 12v pour les afficheurs, mais cela posera un souci, car le Raspberry et les DIP (Microcontrôleur) doivent être alimentés en 5.1v. Le Raspberry demande cette tension et les DIP acceptent 5.5v maximum. Pour avoir ces 2 tensions, j’ai pris des hacheurs de tension que l’on trouve au lien suivant. J’ai ensuite créé un espace sur ma carte pour le souder directement dessus.
J’ai aussi profité de cette nouvelle carte pour ajouter un interrupteur pour éteindre et allumer proprement le Raspberry. Je vous explique l’installation en détail plus bas. Voici le schéma électronique de la carte, vous pouvez télécharger les fichiers gerber au lien suivant.
Voici notre nouvelle carte, vous l’aviez déjà vu à la fin de l’article précédent. On peut voir les 3 DIP 16 pins, qui remplacent les 3 cartes de chez Sparkfun. Maintenant, il nous suffira de brancher chaque segment sur la carte en suivant les numéros et les lettres. Sur la seconde photo, on voit le PCB terminé avec le hacheur de tension soudé. Avant le montage, je vous conseille de régler la tension, si vous montez ‘tout est allumer’, vous pourriez griller vos DIP.
On remonte le tout sur le radar, on connecte la nappe entre la carte et le Raspberry. Il faut aussi remettre la nappe 4 pins qui permet de brancher l’interrupteur et la LED. J’ai gardé le même branchement pour pouvoir réutiliser facilement l’ancienne version.
Les scripts
Avant tout, je suis reparti sur une installation de 0. J’ai réinstallé un Raspberry Pi OS en mode graphique. Pour faire fonctionner le bouton marche/arrêt, il faut ajouter un script j’ai utilisé celui disponible au lien suivant. Dans un terminal, exécutez la commande suivante : curl https://raw.githubusercontent.com/trarizakaria/rpi_scripts/master/setup-shutdown.sh | bash À la fin, il vous indiquera qu’il manque la librairie python-gpio.rpi mais il n’est plus nécessaire. On va rendre le script exécutable : dans un terminal tapez la commande suivante : chmod +x /home/pi/scripts/shutdown.py
Il faut que le script soit exécuté à chaque démarrage. Depuis Debian, 11 certaines choses ont changé pour cela j’ai trouvé ma réponse sur le site de Trevilly au lien suivant. Ouvrez un terminal et faite la commande : sudo nano /etc/xdg/lxsession/LXDE-pi/autostart
Copiez / coller le code ci-dessous :
@lxpanel –profile LXDE-pi
@pcmanfm –desktop –profile LXDE-pi
@xscreensaver -no-splash
python3 /home/pi/scripts/shutdown.py
Puis faite un CTRL + X et valider par O pour oui, puis Entrée. Redémarrez votre Raspberry et testez votre interrupteur.
Maintenant, il ne reste plus qu’à configurer le Raspberry pour activer de nouveau le port série. Si vous avez refait votre installation à zéro. Retournez sur l’article précédent au lien suivant, allez à l’étape « Préparation du Raspberry« . Passez ensuite directement à l’étape « Le script avec afficheurs« .
La batterie
Pour la connexion, j’ai acheté ces pinces. Je pensai partir sur une batterie de type plomb de 12v en 7A disponible au lien suivant. Cependant, je ne suis pas sûr que cela fonctionne sur une journée. J’ai donc pris ce kit de pince qui va me permettre d’utiliser une batterie de voiture par exemple.
Conclusion
Nous avons maintenant un radar qui peut être utilisé facilement partout. Il reste encore un inconvénient, l’interrupteur coupe uniquement le Raspberry. Les afficheurs eux restent allumés en permanence. Il faudra débrancher la batterie pour tout couper. La diode permet d’indiquer que le Raspberry est bien éteint. Côté évolution on peut encore imaginer l’ajout d’un petit panneau solaire comme on le voit en ville sur les radars pédagogiques. Sur Amazon on peut trouver des kits complets avec un régulateur comme ce kit par exemple. J’aimerais également avoir un bouton pour basculer l’éclairage des afficheurs entre un mode jour et nuit, afin que les LED éclairent moins la nuit. Il suffirait de passer de 12 à 9v par exemple…