La plus grosse cyberattaque au monde

pirate internet hacker

Depuis maintenant une semaine, une guerre virtuelle a lieu… Rien de vraiment nouveau me direz-vous, il y en a tous les jours. Certes, mais cette cyberattaque a été 5 fois plus forte que la plus grosse jamais connue, hier. Pire encore, un seul site a été visé et des effets de bord sont apparus… comme le ralentissement de l’Internet mondial !

La cible ? SpamHaus est une organisation créée dans le but de tracker et d’identifier les  spameurs et les activités relatives aux spams.

L’origine ? Difficile à dire comme toujours. Il est toujours très compliqué de remonté à la source. De plus, les hackers ont tendance à se faire passer pour d’autres et utilisent de nombreuses techniques pour qu’on ne puisse pas remonter jusqu’à eux. Il se murmure que l’attaque provienne de Cyberbunker (hébergeur de serveur logé dans un ancien bunker de l’Otan) réputé pour héberger de nombreux sites douteux comme The Pirate Bay… mais il faut prendre cette information avec des pincettes. Cyberbunker aurait en effet été blacklisté par SpamHaus la semaine dernière et il s’agit ici de représailles.

La technique ? Bien connu de tous (malheureusement) : attaques par déni de service (DDoS). Le ou les hackers utilisent des réseaux de milliers d’ordinateurs piratés (botnets) pour congestionner un site Internet en l’inondant d’innombrables visites.

cyberbunker

Ce type d’attaque n’est pas nouveau… Sauf que dans ce cas, elle a été d’une force jusqu’à présent jamais atteinte.  Le premier effet de bord que nous avons tous pu constater hier, c’est le ralentissement d’Internet.

C’est la guerre sur Internet ? Oui et non… On n’en est pas encore aux extrêmes. Par contre ce qui est nouveau, c’est l’importance de l’attaque. Qui nous dit qu’une autre encore plus puissante ne pourrait pas ralentir voir bloqué Internet pendant un temps donné. Imaginez 30 minutes sans Internet… Pas d’accès à la banque en ligne, aux informations, de passer des appels Skype ou encore l’accès à nos données dans le Cloud. Bon, OK… J’amplifie un peu ^^ ne nous alarmons pas, mais interrogeons-nous.