Les réseaux sociaux et leurs impacts

Les écrans et leurs conséquences sur les enfants, adolescents, adultes. Un sujet controversé tant sur les aspects dévastateurs que bénéfiques.
Un problème tellement récurrent au sein de notre société, qu’une nouvelle spécialité est apparue : la psychologie des médias. Comme tout chercheur, il ne se focalise pas uniquement sur les aspects positifs ou négatifs, mais cherche à approfondir les différentes manifestations constatées afin de tenter de les expliquer.

Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont présents quasiment partout. Il est assez difficile d’y échapper. Ces derniers nous apportent certains avantages. Professionnellement, c’est un outil quasi indispensable pour la communication et la publicité. Personnellement, il est également compliqué de s’en passer. Nous y suivons l’actualité, les nouveautés, les bons plans, mais ils nous permettent surtout de rester en contact avec nos proches, qui parfois, peuvent être dispersés aux 4 coins du monde.


Afin de créer l’outil parfait, les géants de la Tech se sont inspirés de nombreuses recherches menées en neurosciences et en psychologie. Ils ont réalisé un exploit : ils ont créé Facebook, Instagram, Twitter… ces derniers ont le pouvoir incroyable de retenir toute notre attention. Les réseaux sociaux ont été créés de telle sorte qu’ils attirent notre attention et la retiennent. C’est une des raisons pour laquelle ces plateformes peuvent devenir néfastes pour l’utilisateur. Pour éviter les pièges, il faut en connaître les dangers.

Quelques chiffres

Commençons par rappeler quelques chiffres importants :

  • 65% de la population mondiale est connectée à Internet
  • 6h37, c’est le temps moyen que passe une personne par jour sur Internet dans le monde (dont 38% sur les réseaux sociaux)
  • 59% de la population mondiale utilise les réseaux sociaux
  • 5,7 plateformes sont utilisées en moyennes par mois en France
  • 2,9 milliards, c’est le nombre d’utilisateurs actifs par mois sur Facebook (dont 77% sont également sur Instagram)
  • 1 journée c’est le temps moyen passé par mois et par personne sur YouTube
  • 79% des utilisateurs de TikTok sont connectés pour se divertir
  • 48% des 18-34 ans : se rendent sur les réseaux dès leur réveil (premier geste du matin)
  • 42% des ados pensent qu’ils seraient dévastés s’ils devaient se passer des réseaux pendant plusieurs jours de suite
  • 65% des jeunes entre 10 et 14 ans ont un compte sur au moins un réseau social
  • 60% des 10-14 ans regardent des vidéos sur des plateformes en ligne seuls

Données : Blog du modérateur

Les 3 applications mobiles les plus téléchargées en 2022 étaient : Instagram, TikTok et Facebook. Et de façon plus générale, les 3 réseaux sociaux les plus populaires sont Facebook, YouTube et WhatsApp.

L’utilisation des réseaux sociaux peut entraîner des conséquences dramatiques. Il est important de noter que pour le moment, entre l’utilisation des réseaux et les différents effets énumérés ci-dessous, il n’existe aucun lien de cause à effet direct pour une utilisation dite « normale ».

Réseaux sociaux, des aspects négatifs

Un sentiment d’isolement

Des chercheurs de Pennsylvanie se sont intéressés au lien qui pourrait exister entre le temps passé sur les réseaux sociaux et le sentiment d’isolement régulièrement décrit. Ils ont essayé de répondre à cette question. : « Se sent-on seul parce qu’on passe trop de temps en ligne, ou passons-nous trop de temps en ligne justement parce qu’on se sent seul ? ». L’étude a été menée en 2014, auprès de 1 787 citoyens américains, âgés de 19 à 32 ans. Les informations obtenues ont permis d’affirmer qu’un lien direct existe entre l’isolement social éprouvé et une importante utilisation des réseaux.

Flâner sur les réseaux augmenterait la sensation de solitude pour différentes raisons :

  • Nous aurions moins de temps à consacrer aux interactions sociales dans la vraie vie,
  • la vie des autres nous paraît toujours bien plus épanouissante que notre propre existence,
  • on peut y découvrir, via des photos, que des événements se sont produits sans que nous y soyons invités.

Scientifiquement, il est impossible de prouver que la durée de connexion sur les réseaux est la cause directe de cette sensation d’isolement. En revanche, les chercheurs ont pu clairement démontrer que si ce sentiment était présent au départ, le fait de passer beaucoup de temps en ligne ne le pas fait disparaître pour autant. Impossible donc de répondre à la question de départ.

Pour conclure sur ce sujet, nous pouvons dire que l’utilisation importante des réseaux est certainement liée à un sentiment d’isolement apparu avant ou après cet excès. Ce temps en ligne permet malgré tout d’avoir des interactions sociales, qui ne sont malheureusement pas entièrement satisfaisantes, parce qu’elles ne sont pas « réelles ».

Cyberharcèlement

La perception de liberté sur les réseaux peut entraîner quelques dérives. Derrière un écran, l’anonymat, la violence de certaines personnes peut s’exprimer bien plus librement. C’est un espace de défoulement pour les uns et le début du cauchemar pour les autres. Selon une étude publiée courant juin 2021, 12% des 8 à 18 ans auraient déjà été confrontés à une situation de cyberharcèlement. Ce fléau touche principalement les mineurs. Malgré les réglages et systèmes d’alerte mis en place par les différentes plateformes, le cyberharcèlement ne diminue pas. Les « solutions » proposées par ces dernières sont : un compte privé par défaut, le blocage, les restrictions et le signalement de mots que l’on ne souhaite pas voir apparaître dans les messages.

L’une des principales pistes contre cette déferlante de haine serait l’éducation dès le plus jeune âge. En effet, aux vues du comportement des enfants et adolescents sur les plateformes, il est plus qu’urgent d’enseigner le savoir-vivre et les règles de vie en société et surtout avant leurs premiers pas sur les réseaux.

FOMO

Le FOMO est l’acronyme de « Fear of missing out », c’est-à-dire la peur de manquer quelque chose. Cela se traduit par un syndrome d’anxiété. Ce dernier pousse les personnes à rester connectées en permanence afin de ne pas risquer de rater un événement qui pourrait être éventuellement important. Voici une des conséquences directes de l’utilisation des réseaux sociaux. Cette angoisse est brillamment entretenue par les différentes plateformes, qui, de par leurs designs et leurs fonctionnalités, cherchent clairement à culpabiliser l’internaute pour qu’il ne se déconnecte pas, en lui rappelant par des notifications qu’il rate des informations cruciales.

Ce syndrome est particulièrement présent chez nos adolescents.

Addiction

Que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles, nous sommes régulièrement connectés sur les réseaux sociaux. Leur surutilisation a un impact physique, mental et social. En effet, maux de tête, baisse du temps de sommeil, déprime, baisse des résultats scolaires ou des performances professionnelles, problème de vision, qualité des relations sociales en chute libre. Tout autant d’indices qui doivent nous alerter. Nos enfants et adolescents sont bien plus sensibles que les adultes aux algorithmes des plateformes. Ces derniers les attirent petit à petit dans la spirale infernale de l’addiction. Il est donc extrêmement important de rester vigilant. Voici quelques pistes pour prévenir l’addiction :

  • Information : Tout d’abord, les informer des risques sur internet (expliquer le cyberharcèlement, sensibiliser aux contenus non appropriés comme des images qui peuvent le choquer : pornographie, violence, expliquer ce qu’est l’usurpation d’identité et comment s’en protéger)
  • Fixer des règles : par exemple seulement 1h d’écrans les soirs de semaines et 3 heures le week-end. Pas de téléphone dans les chambres. Cela permet de rester vigilant sans que l’enfant ou l’adolescent se sente totalement surveiller.
  • Faire confiance : le plus important est de conserver la communication avec son enfant. Discuter, échanger est la première solution pour responsabiliser le jeune et tenter que ce dernier ait une utilisation raisonnée des réseaux.

Santé mentale

Il a été souligné lors de différents travaux sur ce sujet, que l’utilisation importante des réseaux est une cause de prédiction de soucis de santé mentale, tels que la dépression et l’anxiété. À date, aucun lien de cause à effet n’a été démontré clairement. Cependant, il existe des facteurs de rapprochement entre ces éléments. Il se peut également que les problèmes de santé mentale proviennent de l’impact des réseaux sur le sommeil.

Il a été constaté que les plus gros consommateurs de réseaux sociaux sont les adolescents et les plus jeunes. Ce sont les premiers concernés par les risques de troubles du comportement et mentaux, en raison de leur usage démesuré et de leur vulnérabilité. Il faut savoir que 75% des troubles de la santé mentale se manifestent avant l’âge de 24 ans. Le nombre de personnes qui utilisent les plateformes sociales est en constante augmentation. D’ailleurs, cette dernière est bien plus importante que la croissance démographique mondiale. En 2022, 45% des utilisateurs avaient entre 13 et 29 ans.

Ont été reconnues comme facteurs de risque :

  • Les algorithmes : en effet l’interface remonte le contenu qui vous intéresse. Donc si vous avez des pensées négatives, le contenu remonté par la plateforme ne fera qu’écho à vos sentiments du moment. Un cercle vicieux…
  • La pression de certaines plateformes : le contenu lisse, une vie parfaite, voilà ce que les utilisateurs affichent sur leurs comptes. Les jeunes se sentent obligés de poster que du positif et une image parfaite d’eux même.
  • Le harcèlement : Ce dernier est un facteur qui influence incontestablement le comportement et la santé mentale des utilisateurs.

Malheureusement, les plateformes ne reconnaissent pas les risques et impacts qu’elles font courir à nos jeunes.

Relations sociales

Sur ces différentes plateformes, nous pouvons nous vanter de communiquer avec une multitude de personnes. Mais en réalité la qualité de ces interactions n’est absolument pas satisfaisante. Une communication en face à face permet de se transmettre une multitude d’informations non verbales (la posture, le ton, les expressions du visage…). Lorsque vous êtes en ligne, tout cela disparaît. En tant qu’être humain tous ces facteurs nous sont indispensables. Depuis l’apparition d’internet, les relations sociales se seraient dégradées.

Pourtant, les différents outils informatiques, nous permettent de maintenir des liens lorsque nous sommes éloignés de nos proches. Nous pourrions donc considérer qu’internet nous rapproche au lieu de nous isoler. Ce sentiment de solitude, souvent exprimé, ne semble malheureusement pas être soulagé par le temps passé sur les différents réseaux sociaux.

Sous la protection de l’anonymat (pseudonymat pour être plus précis), la parole des internautes se libère. Cela engendre des situations parfois catastrophiques : le cyberharcèlement. Nous pourrions tout aussi bien dénoncer le nombre d’ « amis » affiché sur les comptes de ces réseaux. Des « amis » qui ne font que regarder votre compte, le lisent et parfois écrivent un commentaire. Mais cette relation ne reste que fictive la plupart du temps sans aucune réelle satisfaction pour les deux utilisateurs.

Comparaison

Poison pour l’estime de soi, racine de l’envie, de la jalousie, la comparaison est aussi (parfois) source de plaisir et outil de connaissance. Lorsque nous scrollons sur les différentes plateformes, on peut avoir la sensation de voyager trop peu, de se sentir moche ou finalement que notre vie de famille est bien plus triste que celle des autres. Dans certaines conditions, de tels moments pourraient nous rendre anxieux, voire dépressifs. Notre cerveau nous compare systématiquement aux autres. C’est un réflexe naturel.

Souvent le résultat de cette comparaison, c’est cette sensation que la vie de l’autre est bien plus intéressante et meilleure que la nôtre. Une sensation décuplée avec ces plateformes sur lesquelles les internautes ne postent que le meilleur de leur vie et d’eux-mêmes, tout y semble tellement parfait.

Image de soi

La comparaison, abordée dans le paragraphe précédent, entraîne plusieurs conséquences néfastes sur la santé mentale, dont une baisse de l’estime de soi. En 2021, une étude a été réalisée : 56% des Français entre 15 et 34 ans avaient leur amour propre influencé par Instagram. L’estime de soi peut être définie par la perception qu’une personne a d’elle-même. Ce sentiment varie en fonction de l’environnement. En définitive, cela revient à être conscient de sa propre valeur et/ou avoir une bonne appréciation de soi-même.

Les réseaux sociaux sont la vitrine d’une vie rêvée et bien menée. Ils ont le pouvoir de dégrader le regard que l’on se porte. Ce sentiment de mener une vie banale peut faire faiblir notre estime. Ces plateformes nous permettent de partager photos et vidéos. Quelques-unes de ces photos sont certainement spontanées, naturelles, mais pour la majeure partie, des filtres sont utilisés afin de sublimer la photo ou la personne. Un mal-être physique et/ou psychologique s’installe. La plupart des utilisateurs sont à la recherche de l’acceptation des autres avec les likes ou les commentaires. Finalement, le nombre de likes ou de commentaires ne vous suffit plus, vous en voulez constamment plus. Ce fonctionnement est dangereux, vous pouvez devenir rapidement dépendant, parfois même tombé en dépression, ou encore ressentir un sentiment de rejet des autres ou une peur du regard des autres.

En septembre 2021, des documents internes au groupe Facebook ont été publiés. On y découvre que le sentiment dévalorisant des jeunes utilisateurs résulte de la création d’un compte sur un réseau social. Ce dernier étant spécialisé dans la diffusion d’images de soi. Pas moins de 40% des jeunes usagers s’estiment comme « moche ». La baisse de l’estime de soi peut aller jusqu’à la dépression voire au suicide. En 2016, une étude a été menée sur 4 000 enfants au Royaume-Uni. Elle a démontré que plus les jeunes passent de temps à échanger en ligne moins ils se sentent heureux dans la vie.

Le sommeil

Il est souvent rapporté que les réseaux sociaux et notre sommeil ne font pas bon ménage. En effet, parcourir ces derniers influence notre sommeil. La qualité et la quantité du sommeil sont remis en cause. S’y connecter avant de vous endormir ne vous détend pas, mais risque de décaler votre phase d’endormissement.

Nos ados sont principalement touchés par ce phénomène. Le manque de sommeil est catastrophique chez les enfants : cela affecte le raisonnement logique, la mémoire, le comportement et la capacité à contrôler ses émotions. Depuis de nombreuses années, les spécialistes ne cessent de nous informer sur les troubles du sommeil, les difficultés de concentration ou encore la dégradation de la mémoire en cas d’utilisations répétées des écrans la nuit. Il est crucial de rester attentif à tout débordement de leur part.

Il est important de souligner également que l’utilisation d’écran avec la lumière bleue empêche la sécrétion de la mélatonine importante pour notre sommeil. Mais l’excitation émotionnelle et cognitive lors de votre connexion n’est pas sans conséquence non plus.

Enfants et adolescents en danger

Les réseaux sociaux sont théoriquement interdits aux moins de 13 ans. Nous savons qu’un grand nombre détourne cette règle. Le risque le plus courant chez eux est l’usage intempestif, qui peut finalement amener à une addiction, mais aussi à une baisse de l’activité physique.

La société Facebook a mené plusieurs recherches sur les effets néfastes d’Instagram sur les ados sans partager leurs conclusions. Ces dernières déterminaient que pour de nombreux jeunes, le réseau social serait « toxique ». Un aspect négatif non abordé précédemment et qui touche principalement les adolescents et jeunes adultes, ce sont les troubles alimentaires. Voici quelques informations sur ce phénomène.

Troubles alimentaires en augmentation

Les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, TikTok… prennent une grande place dans le quotidien des adolescents et jeunes adultes. Ces plateformes sont de plus en plus pointées du doigt dans le développement de troubles du comportement alimentaire. Sur ces applications, on trouve une quantité incroyable d’images de visages et de corps retouchés, dits « parfaits » aux yeux de la société occidentale. Cette recherche constante de la perfection, de la minceur, renforce ce sentiment d’insatisfaction corporelle.

Les experts savent avec certitude que les troubles de comportement alimentaire ont une origine multifactorielle. Mais cette exposition aux médias sociaux y contribue fortement. Selon une étude parue dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics indique « les jeunes adultes qui passent le plus de temps par jour sur les réseaux sociaux et qui atteignent le plus grand nombre de visites par semaine présenteraient un risque de 2,2 à 2,6 fois plus élevé d’être concernés par un trouble alimentaire », selon la psychologue Juliette Quéau.

Les commentaires peuvent être dévastateurs. En effet il est connu que ces derniers fleurissent en toute impunité quelque soi les sujets abordés. Pour certaines personnes dont l’estime de soi est fragile, ou qui sont encore en phase de construction comme les adolescents, ces messages peuvent être destructeurs. Un facteur de plus qui renforce l’effet pervers des réseaux sociaux sur l’estime de soi.

La sécurité

La surexposition aux écrans entraîne chez les plus jeunes (comme chez les moins jeunes), une baisse de l’activité physique, donc un risque de surpoids. Le fait d’être présent sur les réseaux entraîne également un risque pour les jeunes et les enfants d’être exposés à des images et vidéos à caractères violents et/ou pornographiques. Cette surexposition peut parfois même, dans les cas les plus graves, conduire à des troubles relationnels. Il est donc primordial de sensibiliser et de responsabiliser les enfants et les jeunes. Ils s’exposent aussi aux dangers pour leur vie privée et leur sécurité.

La divulgation d’informations personnelles consciemment ou inconsciemment, ou de photos dévoilant leur visage est également une menace qu’ils encourent en étant présent sur internet.

Réseaux sociaux, des effets positifs

Les réseaux sociaux ne sont pas seulement un danger pour la santé. Ils ont également des effets bénéfiques qui leur sont attribués. Chaque personne qui possède un compte sur ces plateformes a un objectif précis, une raison différente d’y être présente :

  • échanger des informations ;
  • faire partie d’un groupe ;
  • se sentir moins seul ;
  • mesurer sa popularité ;
  • partager les actualités de sa vie…

Voici quelques points positifs sur l’utilisation des réseaux sociaux.

Favoriser les débats

Les réseaux sociaux permettent d’échanger avec des personnes qui ont les mêmes centres d’intérêt. Cela permet de tisser des liens, ce qui est positif pour le bien-être personnel. Mais il est primordial de rester vigilant afin de ne pas tomber dans l’excès. Les débats et discussions les plus intéressants sont ceux menés face à des personnes qui ont des avis différents. Il est important d’approfondir ces connaissances sur de multiples supports afin de garder le recul nécessaire sur le thème abordé.

Sortir de sa zone de confort et se confronter à des idées opposées ne peut être que bénéfique. Rester ouvert est le meilleur conseil.

Information, prévention et soutien

Les réseaux sociaux ont un énorme potentiel en communication. Ils sont donc utilisés afin de faire passer des messages importants à une grande partie de la population (prévention des risques de l’alcool, les drogues, la sécurité routière…). Ils ont aussi le pouvoir de réunir bien plus de personnes pour soutenir une cause. Cette action augmente la visibilité de ces différentes opérations (Les Restos du Cœur, La Croix-Rouge, Médecins sans Frontières…).

Le numérique, malgré les nombreuses craintes sur le risque d’isolement, à permis de soutenir ces dernières années de nombreuses personnes. Des groupes se sont formés sur des thèmes précis tels que la maladie. En effet, il existe des communautés et réseaux de soutien qui se sont formés. Ils peuvent être très intéressants lors d’événements graves dans la vie de chacun. Par exemple : l’annonce d’une maladie grave ou comment vivre avec une maladie chronique. Ces derniers offrent la possibilité d’échanger sur le ressenti et ainsi de se sentir moins seul dans cette dure épreuve. Échanger et obtenir des informations ou des petites astuces peuvent améliorer la vie au quotidien, partager ses galères et moments de réussite peut apporter un soutien extrêmement bénéfique pour le bien-être et la santé mentale de chacun.

Relations/Sociabilité

Il me semblait important de citer également dans les aspects positifs : le lien social. Ce dernier a été conservé lors des différents confinements, mais aussi le gommage partiel des longues distances entre les personnes. Les jeunes aiment s’y retrouver, comme à l’ancien temps sur la place du village… En octobre 2021, un article publié par une chercheuse universitaire présentait les réseaux sociaux comme des lieux de sociabilité. Ils offrent la possibilité de rester en contact avec des proches dans le monde entier. Le fait de partager et communiquer nous procure une sensation de bien-être. Parfois les liens créés en ligne peuvent s’approfondir hors ligne.

Mais il n’y a pas que les jeunes ! Beaucoup de personnes âgées souffrent d’un manque cruel de lien social. En leur offrant la possibilité de communiquer sans bouger, Internet est très efficace. Les aînés peuvent ainsi garder le contact avec leurs proches. Alors, pourquoi ne pas montrer à vos parents, grands-parents comment se servir de Facebook, d’Instagram ou de Twitter !

En résumé, les relations en ligne sont principalement intéressantes lorsqu’elles permettent de maintenir un lien avec des proches et en partageant des sentiments sincères.

Curiosité et bien-être

Sur les réseaux sociaux, tous les thèmes sont abordés, plus ou moins approfondis. Il s’agit là d’une mine d’or pour stimuler votre curiosité. Vous pouvez également vous inspirer des nombreux conseils et astuces apportés par les autres internautes. Ainsi, les réseaux nous permettent d’apprendre et approfondir certaines connaissances et activités de loisirs.

Ces outils peuvent être une source d’émerveillement personnel.

Équilibre

Vous l’aurez compris le plus important finalement, c’est la manière dont vous utiliser les réseaux. Une utilisation raisonnée et raisonnable est la clé. Il ne faut pas tomber dans l’excès. Un impact indirect sur l’épanouissement personnel est certain, mais cela dépend principalement de l’utilisateur et des circonstances environnementales.

En ce qui concerne la productivité, il est intéressant de savoir que les réseaux nous rendent plus productifs s’ils sont utilisés correctement. Cependant, il est très facile de tomber dans l’excès.

Il faut retenir que les notifications court-circuitent bien plus votre concentration que les réseaux eux-mêmes.

Et pour les entreprises

Les réseaux sociaux sont devenus des outils indispensables en communication et en publicité pour de nombreuses entreprises. Ils permettent à n’importe quelle société de se faire connaître et d’évoluer rapidement sans forcément avoir besoin de dépenser des sommes considérables.

En synthèse

Les réseaux sociaux sont des outils qui finalement n’ont rien de négatif ou de positif par leur nature. Nous avons la possibilité d’en faire une ressource précieuse ou une menace redoutable en fonction de notre manière de les utiliser, et de par certaines prédispositions psychologiques personnelles.

Il semble important de préparer les enfants dès leur plus jeune âge en abordant des sujets tels que le droit à l’image, à l’intimité, le consentement… Le plus important c’est la vigilance. Une utilisation excessive d’internet, des écrans, des réseaux sociaux ou une rupture du lien social doit alerter immédiatement les adultes de son entourage.

Quelques pistes pour conserver votre bien-être

  • Restez attentif à vos sentiments lors de vos connexions et choisissez les contenus les plus adaptés en fonction de vos ressentis ;
  • Ne pas rester dans une « bulle », vous devez vous confronter à des points de vue différents du vôtre afin d’ouvrir les débats ;
  • Pas d’écran 30 minutes avant de s’endormir et encore moins de réseaux sociaux ;
  • Pensez à surveiller votre temps de connexion grâce aux outils existants, vous retrouverez du temps libre ;
  • Déconnectez-vous régulièrement ! Prenez du recul, lisez, baladez-vous, passez du temps avec vos amis ou en famille. Ces moments vous permettront de vous reconnecter à la vie et de ressentir de vraies émotions ;
  • Garder bien à l’esprit qu’aucun corps n’est parfait, toutes les photos publiées ont été retouchées.