Comment fonctionne Cachem ? (partie technique)

Cachem a vu le jour en 2009 et beaucoup de choses se sont passées depuis son lancement. Aujourd’hui, nous allons aborder le fonctionnement quotidien du site Cachem en 2024, mais avec une perspective technique. Je vais vous révéler tous les secrets 😁

Nom de domaine

Commençons par la partie nom de domaine. Sachez que celui-ci est historiquement chez OVH. Bien que mon premier hébergeur était PlanetHoster, ce dernier déléguait la gestion de domaine à OVH. Pour le nom Cachem, j’ai utilisé les deux premières lettres de madame et des deux filles : CAroline, CHloé et EMma. On peut même pousser jusqu’au .fr pour FRançois-xavier.

Vous l’avez peut-être déjà lu ailleurs, mais j’ai choisi o2switch pour l’hébergement du site Web. Nous entrerons dans les détails juste après. La gestion des e-mails est assurée par Infomaniak, qui fonctionne à merveille depuis de nombreuses années.

Hébergement

O2switch utilise CloudLinux OS, une distribution Linux destinée aux fournisseurs de solution d’hébergement. Cette distribution était historiquement basée sur CentOS et plus récemment sur AlmaLinux. Le serveur Web fonctionne grâce à Apache, avec PHP 8.1 pour le moment. Enfin, pour la base de données, tout est stocké dans un MariaDB 10.6.16.

CMS

Depuis le démarrage de Cachem, j’utilise le CMS (Content Management System) WordPress. Avec le recul, ce fut un très bon choix. Le système WordPress est stable, performant, régulièrement mis à jour et facilement personnalisable.

Thème

J’ai longtemps travaillé avec des thèmes gratuits. J’ai profité d’une promotion pour tester un thème payant, acheté sur ThemeForest. Il faut avouer qu’ils sont très bien conçus pour la plupart, très personnalisables et faciles à prendre en main. Une autre chose importante, c’est qu’ils sont très régulièrement mis à jour, ce qui est vraiment un gros avantage. Depuis 2019, j’utilise le thème Zeen qui offre un bon équilibre entre performances et personnalisation.

Extensions

Bien que WordPress soit un excellent outil, que les thèmes permettent une personnalisation poussée, les extensions restent indispensables. Elles sont très utiles, mais elles sont aussi très gourmandes en ressources (ralentissement du site Web). J’utilise peu d’extensions, mais je trouve que c’est déjà trop. Voici la liste des extensions gratuites que j’utilise au quotidien :

• Akismet Anti-spam : C’est un système de filtrage des commentaires (anti-spam) gratuit et très efficace ;
• Classic Editor : En 2019, WordPress a lancé un nouvel éditeur (Gutenberg) pour la rédaction d’articles. Devant le mécontentement des utilisateurs, ils ont réintroduit l’éditeur historique sous forme d’extension ;
• WebP Express : Système permettant la conversion des fichiers images jpg et png au format WebP.

J’utilise également des extensions payantes :

• WP Rocket : L’extension permet d’accélérer le temps de chargement des pages du site. Il existe plusieurs alternatives (y compris des gratuites), mais cette extension est vraiment très impressionnante ;
• SEOKEY Pro : Cette dernière (française) permet de réaliser un audit simple de son site et propose des pistes d’optimisation.

J’ai acheté SEOKEY Pro lors du dernier Black Friday… et je dois dire que je ne suis que moyennement convaincu pour le moment. J’ai rencontré de nombreux problèmes, mais heureusement l’équipe support réagit rapidement. Les résultats restent aléatoires. Je suis peut-être un peu trop exigeant.

En synthèse

Il serait prétentieux de ma part de parler de réussite pour Cachem. Cependant, de mon expérience, la construction d’un site Web repose sur une combinaison de plusieurs facteurs techniques et de bonnes pratiques en matière de contenu. J’ai fait le choix d’une solution d’hébergement avec o2switch, une décision que je ne regrette pas. Avec le recul, le choix de WordPress comme CMS s’est avéré judicieux. En ce qui concerne le choix du thème, il s’agit d’une décision délicate. Il faut que celui-ci réponde aux besoins en termes de design, d’options et de rapidité de chargement. Les extensions sont indispensables, mais il est important de ne pas en abuser au risque de ralentir le site.

Je reste convaincu qu’il faut trouver le bon équilibre entre la performance et le côté attrayant du site.

Dans un prochain article, je détaillerai comment je rédige un article de A à Z : de l’inspiration, à la rédaction… en passant par l’optimisation SEO.