Test de la clé USB Lexar FingerPrint F35 32Go

La clé USB est un support de stockage toujours aussi populaire. Elle est petite, rapide, abordable et l’espace de stockage est relativement important (au regard de sa taille). Je fais confiance à SanDisk depuis de nombreuses années. Cependant, je vais faire une infidélité… avec la Lexar FingerPrint F35. Il s’agit d’une clé USB 3.0 dotée d’un accès sécurisé (chiffrement AES 256 bits) déverrouillage par empreinte digitale. Son prix : 39,98€ pour 32Go.

Test Lexar FingerPrint F35

La clé a encore de nombreux atouts : dimension, capacité de stockage, rapidité, prix… On peut les utiliser pour du stockage ou de la sauvegarde. Il est facile de trouver des clés jusqu’à 256 Go. L’achat que j’ai fait récemment répond à plusieurs problématiques importantes :

  • Taille de 32 Go minimum ;
  • Compatible Windows, macOS et pourquoi pas Linux ;
  • Sécurisée (dossier ou partition) sans besoin d’avoir les droits admin du poste…

C’est ce dernier critère qui est le plus compliqué. Lorsque j’avais posé la question sur Twitter, j’ai eu une cinquantaine de réponses… mais, il fallait systématiquement avoir les droits administrateur sur le poste (par exemple avec VeraCrypt). SanDisk propose une solution SecureAccess (EncryptStick). Celle-ci est malheureusement limitée (15€ pour la version complète), mais ne nécessite aucun droit particulier pour fonctionner. Si cela ne me dérange pas de payer pour une solution, j’ai 2 reproches à lui faire : l’application se comporte comme un explorateur de fichier avec une ergonomie désastreuse, limitée en fonctionnalité et j’ai quelques corruptions de données.

Lexar FingerPrint F35

La clé F35 propose des dimensions relativement standard 64 x 20,5mm. Sur la balance, elle affiche un peu plus de 22 grammes. Elle n’est pas petite, elle n’est trop grande… mais elle pèse son poids. Lorsqu’on l’insère dans le PC, Windows détecte un lecteur CD Lexar (contenu : Autorun.inf, Lexar.ico et l’outil FingerTool de Lexar) et une clé USB nommée Public (partition).

En lançant FingerTool pour la première fois, il demande un mot de passe maître et l’enregistrement d’une première empreinte (on peut en enregistrer jusqu’à 10 empreintes). La procédure est sensiblement la même que sur un smartphone. Le paramétrage ne peut se faire que sous Windows. Une fois déverrouillée par empreinte, une nouvelle clé (partition) nommée Secure apparaît. Une fois la clé paramétrée, elle fonctionne sous Windows, macOS et Linux !

Performances

Le déverrouillage est relativement rapide (environ 1 seconde). Personnellement, cela me convient et remplace facilement le laborieux mot de passe (fort) à saisir. Pour les transferts, c’est assez aléatoire. Je vous laisse constater par vous-même…

Windows

Atto Disk Benchmark

CrystalDiskMark

Pas très cohérent tout ceci… et pourtant, j’ai refait les tests à plusieurs reprises. Les débits des transferts en écriture sont très aléatoires. Je n’ai pas d’explication (tests effectués sur 2 PC : Windows 7 et Windows 10).

macOS

AJA System Test

Sur le volume Public, j’ai constaté les performances suivantes (mode séquentiel) :

  • fichier 256 Mo = 21 Mo/s en écriture et 230 Mo/s en lecture
  • fichier 1Go =  12 Mo/s en écriture et 218 Mo/s en lecture
  • fichier 4Go = 15 Mo/s en écriture et 215 Mo/s en lecture

 

Sur le volume Secure :

  • fichier 256 Mo = 15 Mo/s en écriture et 234 Mo/s en lecture
  • fichier 1Go = 12 Mo/s en écriture et 218 Mo/s en lecture
  • fichier 4Go = 12 Mo/s en écriture et 216 Mo/s en lecture

Conclusion

Disponible à moins de 40€ pour la version 32 Go, cette clé est très intéressante malgré des performances aléatoires en écriture. Ce ne sont pas les transferts qui m’intéresse ici (même si cela a de l’importance), c’est bien son lecteur d’empreinte et la partition chiffrée. Si le paramétrage n’est pas très convivial, cela fonctionne plutôt bien. Testé sur un NAS, si toutes les partitions sont bien vues… la partition Secure n’est pas accessible. Enfin, sachez que la clé est garantie 3 ans.