Le SSD NVMe est aujourd’hui ce qui se fait de mieux en termes de performances pour un PC ou un NAS. Aujourd’hui, je vous propose un petit guide avec la mise en place de 2* Samsung 970 EVO dans un Synology DS918+. Quels sont les gains attendus ? Est-ce que cela a un intérêt pour un particulier ? Et pour un professionnel ? Début de réponse dans cet article…
DS918+ et SSD NVMe
Après avoir vu ensemble comment ajouter 16Go de RAM dans un NAS Synology DS918+, je vous propose d’y ajouter deux SSD NVMe M.2. Pour cet article, j’ai pris deux Samsung 970 EVO de 250Go. Ils devraient être suffisants pour mes besoins. On les trouve facilement à moins de 90€ l’unité. Pourquoi ce modèle ? Tout d’abord, le Samsung 970 EVO offre d’excellentes performances dans les transferts avec une moyenne de 2146 Mo/s en lecture et 1372 Mo/s en écriture. Il y a mieux, mais c’est beaucoup plus cher. Dans mon cas, je pense que ce sera largement suffisant. De plus, ce produit est compatible officiellement avec les NAS Synology. Cerise sur le gâteau, ils sont garantis 5 ans.
Contrairement à d’autres fabricants, chez Synology on ne peut pas créer de volume avec les SSD sur ces emplacements (sous le NAS)… Seul le cache SSD est possible. Il existe 2 modes :
- Cache lecture seulement (1* SSD) ;
- Cache de lecture & écriture (2* SSD en RAID1).
Quels sont les bénéfices attendus ?
Tout d’abord, la qualité des transferts devrait s’améliorer. Toutefois, le goulot d’étranglement se trouve au niveau du réseau Gigabit. S’il est possible de paramétrer du Link Agregation (avec 2 câbles réseau), le RAID 5 sait déjà répondre à 200 Mo/s, sur de gros fichiers en séquentiel. Le cache SSD va donc permettre d’accélérer les transferts de données (quelle que soit la taille des fichiers), réduire les latences et accélérer les accès aléatoires.
J’espère aussi que les applications du NAS profiteront du cache (la virtualisation mais aussi toutes les tâches quotidiennes).
La suite dans quelques jours…
Après quelques jours d’utilisation, je n’ai pas constaté de changement dans les transferts. L’accès au NAS est peut-être un peu plus rapide, mais on parle ici de milliseconde (effet placebo ?). Par contre, l’interface d’administration Web est plus rapide (accès et usage). Pour la virtualisation, il y a du mieux… mais rien de transcendant. Avant de tirer une conclusion définitive, je vous propose d’attendre un peu. Pourquoi ? Pour que le NAS apprenne et optimise le cache SSD en fonction de mon utilisation (partage de fichiers, virtualisation, WEB…). Le cache SSD va classer les données en plusieurs catégories : Chaud, tiède, froid et Archivé.
A noter que j’ai laissé la case cochée Omettre les E/S séquentielles… et que le Conseiller du cache SSD n’est pas très loquace pour le moment.