Seagate annonce son nouveau disque dur pour NAS IronWolf Pro 22 To

Seagate vient d’annoncer l’arrivée d’un nouveau disque dur pour NAS : IronWolf Pro 22 To. Il est basé sur la technologie CMR, remplit d’Helium et le fabricant annonce des débits pouvant atteindre 285 Mo/s. Son prix public : 595€… Seagate a également profité de l’occasion pour annoncer un nouveau partenariat avec le constructeur de NAS QNAP.

Seagate IronWolf Pro 22 To et nouveau partenariat

Lors de la conférence NAB 2023, Seagate a fait 2 annonces. La première, c’est l’arrivée d’un nouveau disque dur pour les NAS : IronWolf Pro 22 To. La seconde annonce, Seagate et QNAP lance un portefeuille commun de solutions de stockage d’entreprise de la périphérie vers le cloud. On vous explique un peu plus bas ce que cela veut dire.

IronWolf Pro 22 To

Commençons par le nouveau disque… La famille IronWolf Pro s’agrandit et s’étend désormais du 2 To au 22 To. Pour rappel, cette gamme s’adresse à ceux qui possèdent un NAS avec au moins 6 disques durs (généralement des professionnels). Mais de nombreux utilisateurs particuliers préfèrent prendre la série Pro pour la robustesse des disques et leur garantie étendue à 5 ans. Cette nouvelle référence ST22000NT001 (22 To) est une légère amélioration du ST20000NT001 (20 To). Il s’agit toujours d’un disque contenant de l’Helium avec 512 Mo de mémoire pour cache. Le disque tourne à une vitesse de 7200 tr/minute et le fabricant annonce des débits pouvant atteindre 285 Mo/s. Rien de nouveau sous le soleil… si ce n’est cette amélioration (et non des moindres) au niveau du stockage = +10%. Seagate continue d’utiliser la technologie CMR pour ses disques pour NAS. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle

Seagate + QNAP = ❤️

Seagate et QNAP, c’est une longue histoire d’amour. Il faut dire que les NAS QNAP acceptent de nombreux disques et SSD du fabricant Seagate… et c’est une bonne chose. Lors du NAB 2023, Seagate a également annoncé un partenariat autour d’un « portefeuille commun de solutions de stockage d’entreprise de la périphérie vers le cloud ». Si on décode, il faut voir ici le portefeuille comme un ensemble de solutions logicielles présentes dans le NAS (périphérie) capable de réaliser de la sauvegarde et de la synchronisation de données vers un Cloud. Si nous devions vulgariser encore un peu plus, ils ont signé un accord pour que les outils QNAP Hybrid Backup Sync (HBS pour les intimes) et HybridMount soient compatibles avec Cloud Seagate (de son petit nom Lyve). Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, bien au contraire. QNAP et Seagate ont toute légitimité de travailler ensemble bien au-delà du matériel.

QNAP Lyve Seagate

Et justement, Seagate a annoncé que QuTS hero (Système QNAP basé sur ZFS) supporte désormais les étagères d’expansion JBOD !

Disponibilité et prix

Seagate annonce une disponibilité immédiate de disque IronWolf Pro 22 To au prix public de 595€… sauf qu’il faudra être encore un peu patient pour la France (ou l’Europe). Actuellement, on trouve facilement l’IronWolf Pro 20 To à 490€.

  1. Donc autant fuir maintenant Seagate pour son NAS si l’est pas QNAP.
    Une manière de faire comprendre à Seagate son erreur stratégique de privilégier QNAP
    Seagate verra s’il est gagnant de son partenariat avec QNAP.
    C’est comme une marque qui choisit de sponsoriser les Quataris du PSG. Elle perdra beaucoup de part de marché dans beaucoup de régions Française.

  2. Je trouve que fuir Seagate est un peu extrême, ce n’est qu’un partenariat (du moins pour l’instant).
    Ce qui est à fuir pour moi, c’est la politique actuelle de Synology qui verrouille (de plus en plus) son hardware sur ses propres disques… (malgré mon passé pro-Synology).
    Mais l’idée de Seagate n’a rien de choquant. Si Synology n’autorise que ses propres disques dans le futur, ils ont tout intérêt à récupérer des parts de marché ailleurs.

    Et puis on peut aisément monter les Seagate sur un autre NAS de type Asustor, TerraMaster, QSAN etc…
    Alors que quid des modèles Synology ? J’ai pas trouvé de compatibilité ailleurs que chez Syno, ce qui n’autorise pas le changement de marque plus tard si l’envie l’en prends.
    Bref à suivre.

    1. Montre moi sur le site de Synology où il est dit que Synology verrouille son hardware sur ses propres disques.
      j’ai 3 NAS et 3 marques de disque dur : Toshiba, WD & Seagate.
      Un vieux NAS de 2011 et 2 récents (2023 et 2022)

      Ce que Synology permet sur ses propres disques, ce sont les upgrades firmware via le NAS.
      Les autres marques sont supportées sans cette fonctionnalité

      https://www.synology.com/fr-fr/compatibility?searc...

      1. « Montre moi sur le site de Synology où il est dit que Synology verrouille son hardware sur ses propres disques. »

        https://kb.synology.com/fr-fr/DSM/tutorial/Which_m...

        Je cite :
        « Le tableau ci-dessous répertorie les modèles de Synology NAS qui prennent en charge l’utilisation de Synology M.2 NVMe SSD (disques SSD) »
        « Utilisez uniquement des SSD Synology M.2 compatibles avec votre modèle de NAS. »

        Je crois que c’est assez clair non ? Ce n’est pas le cas chez QNAP ou Asustor, par exemple.
        C’est exactement pour ce point la d’ailleurs que j’ai décidé de partir de chez Synology.

        1. Vous oubliez étonnamment le renvoi (2) indiqué dans votre citation « Utilisez uniquement des SSD Synology M.2 compatibles avec votre modèle de NAS. »

          Il renvoie vers ce lien (signalé par Paradise) :

          https://www.synology.com/fr-fr/compatibility...

          Où l’on voit, en sélectionnant un NAS les marques compatibles, par exemple pour les M.2 NVMe. Et quand il est dit compatible, à savoir testé par Synology, avec d’éventuelles remarques sur chaque modèle listé. Il en existe d’autres, non officiellement testés et listés par Synology qui fonctionne tout aussi bien.

          Que la marque, d’un point de vue juridique, se protège, me semble assez logique et une pratique très courante dans le secteur informatique, pour s’éviter toute procédure ou class action en raison de soucis dont elle ne serait pas directement responsable. Les exemples sont légions. Pour des M.2 NVMe, pour des boitiers de disques durs externes en USB4/TB 4 dans des cas récents.

          – Elle garantie la conformité de son matériel tiers (avec d’éventuelles fonctionnalités spécifiques en sus). Tout problème éventuel est de sa faute. On peut normalement acheter les yeux fermés.
          – Elle assure la compatibilité d’un certain nombre de matériels de tierce-partie à un instant T et en tient une liste. On peut acheter ces produits ayant la même référence sans grande crainte. Si souci ultérieur en raison d’une évolution/modification, il faudra se plaindre au fabricant tiers.
          – Elle ne garantie pas le bon fonctionnement des matériels non listés, quand bien même ils sont censés respecter des normes. Le constructeur tiers peut éventuellement lui même tester son produit et garantir son usage. Si cela ne fonctionne pas, vous ne pouvez pas attaquer Synology, vous n’avez qu’à vous en prendre qu’à vous même ou au fabricant tiers.

          1. Attention, on parle ici des SSD NVMe pour la création de pool de stockage, effectivement Synology est pour le moment encore un peu plus « open » pour ce qui est des M.2 de cache.

            Pour les NVMe dédiés au pool de stockage, c’est SSD Synology, ou alors le systeme interdit la création du pool 🙂

      2. Exactement.
        Pour les emplacements internes M2 SSD, la seule option pour créer un pool de stockage dessus, ce sont les modèles de chez Synology, seulement.
        Fx en avait parlé dans un article sur Cachem, Rob Andrews de NASCompares aussi d’ailleurs.
        C’est vraiment dommage ! Espérons pour les utilisateurs de Synology que cela change dans le futur…

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