Si vous avez besoin d’un site Web, il est naturel de se tourner vers une solution clé en main chez un hébergeur comme OVH, IONOS, Planethoster… Ces derniers peuvent tout gérer tout de A à Z : nom de domaine, DNS, espace de stockage, base de données, mail, etc. Simple et efficace ! Toutefois, il y a des limites, de nombreuses limites. Comme j’ai plusieurs petits soucis d’hébergement actuellement, j’ai décidé d’opérer à quelques changements et je partage avec vous mon expérience : VPS OVH + Plesk.
VPS : compliqué ?
La plupart des utilisateurs vont aller au plus simple et au moins cher. C’est tout à fait naturel. Cependant, la plupart des offres proposées sont des hébergements mutualisés. C’est-à-dire qu’un serveur peut contenir des dizaines de sites Web. Ces sites vont se partager les ressources : processeur, RAM mémoire, adresse IP, réseau… Tout est partagé. Il est possible de monter en gamme (plus de ressources allouées au serveur ou moins de sites sur celui-ci) et naturellement le prix augmentera également. Pour ma part, j’ai décidé de faire des changements plus profonds et de prendre un VPS.
Qu’est-ce qu’un VPS ?
Un Serveur Privé Virtuel (VPS en anglais) est une solution offrant plusieurs garanties : processeur, mémoire, réseau… Ce n’est pas un serveur dédié (une machine entière pour soi), mais vous en possédez un bout avec des ressources garanties. Le VPS offre généralement un très bon ratio performance/prix. Suivant la configuration, le prix varie de quelques euros à plus de 50€ / mois !
VPS SSD chez OVH
Dans mon cas, j’ai pris un VPS SSD chez OVH. Pourquoi prendre un VPS chez OVH : disponibilité, performance, Anti-DDoS inclus, prix, service français… Ce n’est pas la première fois que je prends un VPS, mais c’est la première fois que je vais le gérer moi-même. Bien sûr, il est possible de prendre un VPS infogéré, c’est-à-dire que vous déléguez la gestion à un professionnel, mais cela a un coût (comptez entre 15€ et 50€/mois, en plus du VPS). Comme je suis très curieux et que mon objectif est de le gérer seul, je ne voulais pas me louper. J’ai donc pris un VPS SSD 1 à 2,99€ HT/mois pour commencer avec l’application Plesk à 1,99€ HT/mois. Résultat, je dispose d’un VPS avec une distribution Linux Debian 8 et Plesk Onyx Webadmin (dernière version).
Plesk
Pour ceux qui ne connaissent pas Plesk, il s’agit d’une plateforme simplifiant la gestion de sites Web. L’interface Web est simple à prendre en main et la maintenance est facilitée. Inutile d’avoir des compétences poussées, juste quelques connaissances de base sont nécessaires. Plesk permet de tout gérer : Apache/Nginx, Bases de données, FTP, Let’s encrypt, Firewall, Fail2ban, ModSecurity… Un conseiller est intégré dans l’outil. Il sera capable d’analyser votre configuration (audit) et de proposer des recommandations que vous suivrez (ou pas) : Sécurité, Performance, SEO, Sauvegarde… Vous souhaitez installer WordPress ou Drupal : 1 clic. Vous voulez activer HTTP/2 pour vos sites : 1 clic. On est plus sur du paramétrage que de l’installation + configuration à proprement parler. Plesk fournit des préréglages que l’on peut laisser par défaut ou modifier. À noter qu’il est déconseillé de passer en SSH pour taper des lignes de commande (sauf pour les plus experts). L’outil peut se mettre à jour seul, mais il peut aussi se charger des applications/librairies. Vous pouvez même lui laisser la gestion des mises à jour du système d’exploitation (Debian dans mon cas). Plesk dispose également d’un store permettant de télécharger et d’installer des extensions gratuites ou payantes. La communauté est vraiment importante et il est très facile de trouver de l’aide. Enfin, cerise sur le gâteau, Plesk propose une application mobile qui permet de surveiller et de gérer son serveur facilement depuis son smartphone.
Retour d’expérience
Le retour que je vais faire est encore un peu jeune. Cela fait seulement 1 mois que je suis sur cette configuration : VPS SSD + Plesk. J’héberge pour le moment 2 sites Web. Le premier, c’est un petit site avec peu de trafic. Normal, j’ai pris un domaine pour faire des tests et rédiger des tutos. Le second, c’est Films Tous Publics. Ce dernier affiche entre 3 000 et 8 000 pages par jour suivant la période. On ne peut pas dire que ce soit un petit site… on ne peut pas dire que ce soit un gros site. Le changement a été rapide et les gains se sont tout de suite fait sentir :
- Rapidité du site Web ;
- Latences réduites : Connexion en 8 ms et TTFB à 42 ms ;
- Cookies techniques OVH en moins ;
- Plus de flexibilités (base de données, trafic, configuration…) ;
- Plus de possibilités (applications, extensions, librairies…) ;
- …
Conclusion
Pour moins de 6€ par mois, je suis plutôt content du résultat. La prochaine étape sera la bascule de Cachem et du Forum des NAS… Je prendrai certainement un autre VPS SSD pour répartir la charge des applications gourmandes (Sites Web sur l’un et bases de données sur l’autre). Je ne dirais pas que tout se gère en un clic, même si Plesk facilite grandement les choses. Et le Mail dans tout çà ? Plesk peut gérer les emails et même un Webmail mais selon les experts, que j’ai interrogés, m’ont déconseillé de me lancer sur cette voie. Je vous en reparlerai dans un second article. Pour le moment, je n’ai pas rencontré de difficulté. Tout se passe pour le mieux, mais demain si j’ai un problème grave… aurais-je assez de connaissance pour tout remettre en place rapidement ?
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire. Si vous connaissez déjà Plesk ou d’autres d’autres solutions comme Vesta ou Virtualmin, n’hésitez pas à partager votre expérience.
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