Rétrospective : Internet coaxiale de l’Analogique à l’ADSL

Les modems analogiques

Internet avant l’an 2 000, nous avions les modems analogiques : Boîtiers externes raccordés en USB (ou sur le port série) à l’ordinateur et sur la prise gigogne téléphonique. Le principe, le modem utilise les lignes téléphoniques et la même bande de fréquence que le téléphone (300 Hz à 3 400 Hz), composait un numéro de téléphone spécial et vous étiez raccordé à Internet à la vitesse de 33 kbit/s (voire moins). Impossible alors d’allez surfer et de recevoir un appel téléphonique, c’était l’un ou l’autre mais pas les deux. Par la suite les débits progressent : 56 kbit/s ; limite du débit permis avec cette technologie.

Les grands fabricants de modems : U.S.Robotics et en France : Olitec et Sagem.

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Des modèles sur carte PCI furent également développés. En France, ce type d’équipement permettait d’émuler notre Minitel national grâce au célèbre logiciel TIMTEL.

minitel-i-timtel

Pour accéder à internet, nous avions déjà le choix du fournisseur (FAI) : AOL, Club Internet, Free, Liberty Surf… Il fallait installer un logiciel sur le PC, qui après avoir détecté le modem, se chargeait de la numérotation et de l’établissement de la connexion. Les navigateurs phares de l’époque : Netscape et Internet Explorer.

Les débuts de l’ADSL

C’est au début des années 2 000 que l’ADSL arrive chez nous. Avec des modems USB. Le principe, on utilise toujours la ligne téléphonique mais la fréquence utilisée est supérieure à celle de la téléphonie. Cela permet de téléphoner et de surfer : oui les deux en même temps !

Les débits Descendant (download) et Montant (upload) ne sont pas identiques… et plus on s’éloigne du central, moins le débit est élevé en cause l’affaiblissement dû aux lignes téléphoniques.

abonne-commutateur-telephonique

Et nous avons vu l’émergence de plusieurs opérateurs : France Télécom (rebaptisé Orange) ; Cegetel (après plusieurs rachats SFR aujourd’hui). Et les débits annoncés était de 512 kbit/s.

Les progrès de l’ADSL furent assez rapides tant dans l’accroissement des débits (environ 10 Mbit/s pour l’ADSL et 15 mbit/s pour le VDSL2 et + sur une distance inférieure à 1 km), que par la capacité des DSLAM à gérer de nombreux abonnés.

adsl

Je me souviens encore des premières cartes pour 8 abonnés puis 16 et celles de 32 abonnés.

Note : l’affaiblissement des lignes téléphoniques dépend de la distance, mais aussi du diamètre des câbles utilisé. (4/10° ou 6/10°)