Créer une Seedbox avec Quickbox (Kimsufi, VPS…)

Quickbox est une solution facile et rapide pour créer une seedbox. Il s’agit d’un ensemble de scripts facilitant l’installation et la gestion des applications avec un sublime tableau de bord. Cependant, il y a quelques contraintes. Regardons de plus près cet outil…

seedbox QuickBox

Quickbox ou Swizzin

Je vous ai récemment présenté la solution gratuite Swizzin. Les fonctions de cette dernière sont nombreuses et l’interface est très facile à prendre en main. Cependant, elle reste encore trop en retrait par rapport à Quickbox. En effet, le tableau de bord Quickbox est bien plus complet et très facile d’utilisation comme par exemple pour l’ajout d’application. Avec Swizzin, il faut taper des lignes de commande… ici, il faut cliquer sur un bouton.

Cependant, Quickbox a un défaut majeur. Sa version gratuite ne peut s’installer que sur un serveur avec Ubuntu 15.6 ou 16.4 selon l’éditeur. La distribution Debian 9 était acceptée auparavant, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Si vous souhaitez cependant utiliser un autre système d’exploitation, c’est possible et il vous en coûtera 5$ par mois.

Quickbox

Quickbox est solution clé en main. En effet, vous tapez une seule ligne de commande et tout s’installe quasiment automatiquement. Oui, quasiment, car il faudra tout de même faire quelques choix pendant l’installation. Vous allez le constater, c’est assez simple.

Installation

Même si ce n’est pas obligatoire, il est recommandé de commencer avec une installation « vierge » du serveur. Connectez vous en SSH sur le serveur et tapez la commande suivante en tant que root :

apt-get -yqq update; apt-get -yqq upgrade; apt-get -yqq install git lsb-release bc; \
git clone https://github.com/QuickBox/QB /etc/QuickBox; \
bash /etc/QuickBox/setup/quickbox-setup

Si le système semble ne rien faire… soyez patient 20 à 40 secondes. L’outil semble un peu lent au démarrage. Ensuite, vous devriez avoir un ensemble de questions avec des réponses par défaut. Si vous ne savez pas quoi répondre, il suffit d’appuyer sur la touche Entrée… sauf pour la création de l’utilisateur en fin de parcours 😉

Après ces quelques questions, il faudra patienter encore entre 10 et 45 minutes. Oui, c’est beaucoup plus long qu’avec Swizzin, mais soyez patient, vous ne serez pas déçu.

QuickBox

À la fin de l’installation, vous devriez avoir un écran de ce style. Avant de redémarrer votre serveur, il est important de noter les informations importantes pour pouvoir vous connecter par la suite.

QuickBox reboot

Tableau de bord

L’interface est très jolie et les fonctions sont nombreuses. Tout est visible d’un seul coup d’oeil. On appréciera particulièrement les nombreux graphiques et jauges d’utilisation.

tableau de bord quickbox

Comme indiqué précédemment, il est par exemple possible d’ajouter des paquets directement sans taper de ligne de commande (contrairement à Swizzin). Il sera facile d’installer CouchPotato, Emby, NextCloud, NZBGet, Plex, pyLoad… ou de mettre à jour le système. Tout se passe depuis le tableau de bord.

L’interface est aussi très complète. Malheureusement, la seedbox avec Quickbox est aussi plus gourmande de ressource que celle créée avec Swizzin (avec les mêmes applications/réglages). Si vous n’avez que 2 Go de RAM par exemple, Swizzin sera à préférer à Quickbox. Aussi, ce dernier dispose moins d’applications avec sa version gratuite ce qui est peut-être pénalisant pour certains.

Version payante ?

Contrairement à Swizzin où tout est fourni par défaut (se finance par la location de seedbox), le business model de Quickbox repose sur la version payante et sa Marketplace avec des extensions payantes . Celle-ci propose plus d’applications (+50 contre environ 30 dans la version gratuite), une installation optimisée (système d’exploitation, Nginx, version PHP…), un support dédié, etc.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle